Max - Frenchkiss expert in da place !

Maxence Leblanc

Don't stop me know 'cause I'm having a good time and I don't want to stop at all ♪

Caractère

Dans la vie, moi j'suis plutôt quelqu'un de cool. On peut dire que j'suis camé et c'est pas totalement faux, mais je suis surtout tranquille comme type. J'ai tendance à ne pas me poser trop de questions dans la vie. Je me prend pas la tête pour un oui ou pour un non, je vais mon chemin à la cool en me fichant complètement de ce qu'on pense de moi.
Très tolérant avec mon prochain, on dit souvent que je suis « trop bon, trop con » mais en vérité, c'est surtout je m'en cogne. Je respecte les gens, je suis plutôt du genre à être Peace & Love plus qu'autre chose et je pense que ce côté hippie me correspond bien en fait ! Je vois la vie comme un arc-en-ciel. J'adore faire la fête, profiter d'être en présence de mes amis et rire de la plus infime connerie qui passe. Y'en a qui disent que je suis un peu bizarre et j'assume totalement ce côté spécial que j'ai. Peu de gens comprennent. Mon père pense que je suis un fainéant qui ne fera jamais rien de sa vie, mais je lui dis juste que je vais à mon rythme, que tout vient à point qui sait attendre. J'ai de l'énergie à revendre et je fait toujours en sorte de parvenir à mes fins. Donc ouais j'suis un paresseux productif, j'suis chelou ! J'ai besoin de me dépenser tout autant que de buller dans mon coin. Je me d'avoir de l'argent ou des jolies choses pour montrer aux gens. Pas matérialiste pour un sou, moi, j'me contente de peu, comme les Bouddhistes un peu ouais.

Bien entendu, sous toute cette couche de Bisounours sommeille un tigre. Un bébé tigre mais quand même ! J'ai beau être quelque de sympa et indépendant, passé pour un abruti parfois, j'suis quelqu'un d'assez impulsif.Je sais me défendre et monter au créneau lorsque la cause le justifie. Je m'énerve peu, mais je m'énerve fort. Et après, ça passe. J'suis loin d'être rancunier et j'oublie aussi vite que c'est venu. S'pour ça que Felix et moi on est devenu potes peu après s'être foutu sur la gueule. Je suis en paix avec mon corps et mon esprit, j'essaie de ne pas m’encombrer de choses et personnes trop négatives. La vie est trop courte pour se faire un ulcère. J'suis passé par des phases de stress intense quand j'étais jeune et maintenant, depuis que j'ai fumé peut-être mon premier joint lol, j'essaie de retrouver cet état de plénitude dans mon quotidien. J'suis toujours sujet à ce genre de phases, mais beaucoup moins que dans mon adolescence. Je vis ma vie quoi. Ouais appelez-moi le Dalai Lama !

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Derrière l'écran

Histoire

Je suis né et j'ai passé mon enfance dans la banlieue Lyonnaise, dans le pays de la baguette et des escargots. Mon père est depuis longtemps dans le domaine commercial, bossant dans l'import-export de fringues mais ce qui l'a amené en Amérique, c'est son poste de directeur des ventes chez Levis. Faut croire que les jeans skinny ça rapporte tellement qu'on a besoin de lui pour reprendre le flambeau... Enfin bon, on y reviendra.
Ma mère, de son côté, était vendeuse dans un magasin de cosmétique, j'crois qu'ils se sont connu au boulot, parce que leurs magasins étaient l'un en face de l'autre bla-bla-bla, vous voyez l'histoire basique quoi ! Ils étaient pas forcément très jeunes quand ma mère est tombée enceinte de moi, peut-être que c'est la raison pour laquelle je n'ai pas de frères et sœurs. Ça m'intéressait pas à l'époque et comme ils ont jamais réussi de toute façon...

Enfin bon, enfance plus ou moins standard d'un gamin qui vit plus avec sa mère que son père, toujours en vadrouille aux quatre coins du pays pour être certain que tout le monde ouvre un magasin Levis dans son centre commercial. Je suis très proche de ma maman, je l'aime beaucoup. Nous avons partagé des tas de trucs et jamais elle ne s'est choqué que je puisse vouloir lui ressembler. C'est une femme douce, tolérante et très spontanée. Un détail que mon paternel adore chez elle, mais déteste chez moi ! Quand j'avais huit ans, j'avais piqué comme tous les gamins des fringues dans la garde-robe de ma mère et avait fait mon maquillage de star. Non pas que je voulais être une fille, j'aimais juste lui ressembler à elle, ma maman chérie. Ce doit être vers cet âge-là que j'ai réalisé que l'univers de la mode féminine était plus ouvert et que je pouvais trouver plus de choses. Les séances shopping avec elle et mes copines du collège étaient supers fun !
Très vite on m'a lancé pas mal de remarques. Les gens différents, ça passe pas très bien par chez moi, sont pas assez ouvert les Frenchies je crois. Mais moi, je m'en fiche, je suis comme je suis et je m'encombre pas du protocole et de la bienséance. Même quand mon père est là, je joue la provoque rien que parce que ça me fait marrer de voir la veine de son front ressortir sous la colère. Le fait que je puisse être attiré par un homme ne le dérange pas forcément, c'est surtout que je me fasse remarquer par ma dégaine atypique et mon air rêveur qui l’insupporte et nous avons eu pas mal de conflit.

Mais vous savez, il m'a quand même embarqué aux States, donc il doit m'aimer un minimum... non ? Moi je l'aime. Bien qu'il m'ait fait péter pas mal de câbles et ait finit par me couper plus ou moins les vivres à ma majorité, parce que j'étais un camé qui ferait rien de sa vie, la déception personnifiée etc, je lui en veut pas. Je dis « plus ou moins » parce qu'autant lui me prive d'argent, autant ma mère se charge bien d’approvisionner mon compte lors des galères de fin de mois.

Enfin bon... Avant toute cette histoire, il y a eu notre déménagement. Ça ne me plaisait pas au départ. Je ne parlais pas forcément super bien anglais en plus lorsque j'avais quinze ans et me retrouver loin de mes amis, de ma maison, de tout ce qui faisait ma vie, j'avais peur. Peur de l'inconnu. Nous sommes arrivés durant l'été pour nous permettre de prendre nos repères avant la rentrée scolaire et que je puisse m'inscrire au lycée. Et que j'apprenne à dire autre chose que « f*ck b*tch » à tout va pour me faire passer pour un vrai Américain... Ouais, j'avais le cliché que je voyais dans les séries à la télévision.

Le lycée Américain, c'était sympa, bien stylé. J'ai eut du mal la première année, l'adaptation à cette langue qui n'était pas la mienne et le fait que les profs ou mes camarades n'articulent pas et parlent trop vite. J'ai encore un peu de mal parfois, mais je fais genre que j'ai compris ! Quand tu hoches la tête avec les yeux ébahis, j'te jure que les gens pensent vraiment que t'a compris ce qu'ils ont raconté et j me suis sorti de pas mal de conversations comme ça. Ça ou alors en proposant un joint ! Oui parce que, durant mon premier été, j'ai commencé à traîner avec des types louches, qui m'ont aidé à m’acclimater on va dire. Et de fil en aiguille, j'ai eu besoin d'argent pour payer mon herbe et ils m'ont proposé plusieurs options. La moins glauque était de dealer pour eux au bahut.
J'adore les sensations que provoque la fumette et quand on est entre potes, c'est encore plus planant. Toute cette histoire m'a permis de rencontrer des gens divers et variés. Notamment un type. Je ne parlerais que de lui parce qu'il est sûrement celui qui a marqué le plus ma vie jusqu'ici. Felix, c'est son nom. C'était une vente classique à un Junior pour X raison, avec le : bonjour, voilà ta beuh, ciao. Mais tout commença véritablement le lendemain. Parce que monsieur estimait que je m'étais foutu de sa gueule sur la marchandise j'ai loupé une grosse vente avec l'équipe de football ce jour-là à cause de lui et le ton est monté, moi campant sur mes positions en lui disant qu'il avait dû s'y prendre comme un manche. Bref, il a voulu en découdre et comme mon vocabulaire anglais se limitait à des insultes, on a commencé à en venir aux mains. J'suis pas un mec voilent, mais j'avais pas les mots pour me débarrasser de lui...

Et puis, on s'est plus ou moins réconcilié, j'suis pas rancunier pour un sous. C'était assez étrange et je devais avoir l'esprit embrumé quand je lui ai dit de refaire un essai. Même moi j'étais pas certain les premières fois d'avoir véritablement expérimenté cette sensation d'euphorie qu'apporte cette drogue, j'ai persévéré et lui aussi devait le faire.
Le truc le plus chelou mai qui me fait encore sourire aujourd'hui, c'est la fois où Felix s'est retrouvé devant ma porte. Avant de finir dans mon canap'. Je sais pas s'il m'a suivi ou quoi et j'lui dis chapeau en fait parce que même moi j'étais pas certain de parvenir à mon appart ! Nous avons fumé ensemble et... j'sais pas... c'est comme s'il était jamais reparti en fait ! On a commencé à traîner de pus en plus ensemble, il venait chez moi quasiment tout le temps et une sorte d'alchimie s'est faite entre nous. Je plane pas ! J'vous jure qui a un truc bizarre qui se passe !

Tout naturellement, on s'est dit qu'on formait une espèce de couple. Après tout, on passait du temps ensemble, j'kiffais bien être dans ses bras et l'embrasser, donc pourquoi pas !? C'était sympa, même si on savait pas vraiment où ça mènerait. Surtout que bon, on expérimentait encore pas mal notre personnalité et notre sexualité, du coup c'était une relation libertine si on veut. J'me souviens qu'on s'est souvent raconter nos flirts autour d'une bière et d'un joint, comparant nos coups et tout.
Felix à vécu une relation étrange avec un vieux, il a eu quelques soucis mais on s'était laissé un peu d'espace. C'est ce qu'il croit, mais bon, en vrai, je veillais sur lui quand même. C'est mon pote quoi ! Enfin, c'est bizarre mais lui et moi, c'est tellement du grand n'importe quoi que c'est devenu comme une nouvelle drogue. Je peux ne pas fumer pendant un jour ou deux, mais quand je retrouve ma dose, je me sens heureux, libre, en paix. Si on touche à mon stock, j'pète un câble mais quand je suis d'humeur à partager avec des gens de confiance, j'le fais. Avec Felix, c'est un peu comme ça. Je dis pas que c'est normal, loin de là ! Parce que même moi j'arrive pas à comprendre en fait...

Je sais juste que ça fait une dizaine d'années que ça se passe comme ça. J'ai besoin de Felix, de savoir qu'il est là, même si on se parle pas. On parle pas beaucoup, mais on se comprend. C'est comme s'il était dans ma tête tellement on est en phase psychiquement. Ces machins ésotériques doivent m'atteindre ouais, mais j'crois vraiment qu'il y a un truc mystique entre nous qui fait qu'on peut pas se passer l'un de l'autre. Je connais pas la nature de notre relation, si on est des meilleurs amis, des amants, des frères, un couple, même si je me perds un peu, j'dirais que c'est un tout.

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