I'm Slut like you -Sky

Sky Kenneth Newton

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Il paraît que je suis chiant, je l’avoue souvent j’ai un caractère de merde. Je n’aime pas qu’on me marche sur les pieds et j’aime bien avoir raison. J’aime bien être au centre de l’attention. Je dis souvent ce que je pense et ça ne plaît pas toujours, mais au moins je suis honnête, même s’il m’arrive de temps en temps de savoir être diplomate, en général je ne le suis pas et je ne passe pas par quatre chemins. Si on m’emmerde je le dis. J’ai un caractère assez électrique, je m’énerve facilement. Il paraît que je suis prétentieux et je ne vois pas où est le problème. Je n’aime pas m’attacher, je sors rarement avec le même gars plus d’une fois, ça évite les embrouilles. Je vais au plus simple. On me dit souvent que j’ai un cœur de pierre. Je ne suis pas d’accord avec ça. C’est juste une façon de faire comme une autre. Je suis un peu égoïste, ça je le reconnais. Je pense souvent à mon bénéfice personnel avant celui des autres, mais j’arrive quand même à être là pour les gens que j’aime vraiment, pour le peu qu’il y en ai … Je suis impulsif aussi et je ne me laisse jamais insulter, j'ai du répondant. Pour faire simple on me traite souvent de beau salaud et je le vis bien.

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Derrière l'écran

Histoire

Je suis né il y a vingt quatre ans, vingt quatre ans qui sont passé sans que je ne m’en rende vraiment compte. Je fais mon bout de chemin depuis que je suis petit. J’ai toujours eu un caractère de merde. Quand j’étais gosse mes parents ont eu du mal à me canaliser, tellement de mal qu’ils ont fini par m’expédier dans un internat à l’autre bout de l’Amérique et ça a été les meilleures années de ma vie. J’en ai fait des conneries. C’était souvent moi qui insistais les autres à me suivre et j’en ai souvent pris la responsabilité. On s’amusait, ce n’était jamais rien de bien méchant, mais j’ai souvent été en retenue et mes professeurs et surveillants ont toujours eu du mal à me cerner. Je voyais tout comme une agression et j’avais l’impression que les adultes ne me comprenaient pas. J’ai encore souvent cette impression.

Mon père est mort pendant que j’étais en internat, ma mère m’a fait revenir pour l’enterrement. Ça ne m’a fait ni chaud ni froid à vrai dire. Je ne m’entendais pas tellement avec lui. Il était trop strict et bien trop catholique. Je me suis souvent disputé avec lui. Il avait compris que j’étais déjà une petite teigne et que je ne me laissais jamais faire et ça l’énervait. Il aimait avoir le contrôle sur tout le monde. Il ne l’a jamais eu sur moi. Je me demande encore pourquoi ma mère est resté avec lui à mes yeux il était un salaud et qu’il soit mort ne change rien à ça. Je ne pensais pas que ma mère me ferait revenir pour lui. Je lui en ai voulu et elle m’en voulait que je sois aussi peu proche de lui. Je ne suis pas retourné en internat cette année-là. J’ai décidé de rester près d’elle, je ne voulais pas qu’elle soit seule, mais ça n’a pas empêchée qu’elle meurt elle aussi, certains ou dit que c’était de chagrin, moi je sais que c’était à cause de l’alcool et de ses antidépresseurs.

J’ai hérité de la maison que j’ai aussitôt revendue. Je venais de finir mes études je n’avais pas envie de travailler tout de suite, je voulais voyager, voir le monde et profiter de la vie. Mes parents n’ont jamais profité, je ne veux pas finir comme eux, mort sans avoir vécu. J’ai commencé à faire la musique dans les bars, des mix, en Europe, en Amérique, j’ai posté pas mal de vidéos sur internet jusqu’à ce qu’on me propose un contrat. Je n’y croyais pas vraiment. On m’a proposé un vrai contrat de travail et c’est comme ça que ma carrière de DJ a commencée il y a trois ans et c'est aussi comme ça que j'ai atterrit ici à Pittsburg.

Je n’ai jamais caché que j’étais gay, je n’ai jamais caché non plus que j’ai eu beaucoup d’amants. La presse se fait un malin plaisir à cracher sur mon dos et je dois dire que ça m’amuse plus qu’autre chose, je m’en fiche pas mal. Ils pensent ce qu’ils veulent leurs avis ne m’intéresse pas vraiment. Je me suis toujours peu inquiété de ce qu’on pouvait penser de moi et j’ai souvent eu droits aux commérages. Ce n’est pas pour autant que je changerai. C’est un peu une sorte de protection de ne pas m’engager, de changer de gars souvent au moins je ne risque pas de me retrouver coincé et d’avoir une vie millimétrée, de ne pas suivre quelqu’un.

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